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Histoire du déglaçage au Canada

Apprenez-en plus sur l’histoire du déglaçage au Canada. Cette histoire comprend les premières fondations et les services offerts sur la côte Est, sur l’Île-du-Prince-Édouard, dans la vallée du fleuve Saint-Laurent et dans la région de l’Arctique.

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Grands Lacs

En 1842, un paquebot commercial à vapeur, le Chief Justice Robinson, a été construit à Niagara. C’était le premier navire des Grands Lacs conçu pour le déglaçage.

À partir de 1906, dans les Grands Lacs, et peut-être même avant, les demandes de déglaçage étaient traitées par des remorqueurs locaux affrétés. Ils ont géré le dégagement des abords des ports et des chenaux.

Côte Est

En 1855, le Canada a décidé de fournir des services de soutien à la navigation au large de la côte Est.

À l’automne et au printemps, ils ont utilisé le Queen Victoria et le Napoléon III pour remorquer des voiliers entre les glaces flottantes afin d’effectuer des travaux de sauvetage et d’approvisionner les phares.

Pendant 4 ans, le Canada a financé ces navires et payé des entrepreneurs privés pour les exploiter. Cependant, cette structure s’est effondrée et le Canada a pris le contrôle des navires en 1859.

Île-du-Prince-Édouard

Le Canada fournit des services de déglaçage au large de l’Île-du-Prince-Édouard depuis 1873.

Le premier navire utilisé au large des côtes de l’Île-du-Prince-Édouard est le Northern Light. Le Stanley et le Minto, 2 brise-glaces plus performants, ont suivi. Ainsi, la région a pu établir un lien de communication avec le reste du Canada pendant une période vitale de l’histoire du pays.

Fleuve Saint-Laurent

Pendant que nous établissions le service de déglaçage sur l’Île-du-Prince-Édouard, nous procédions à des développements semblables dans le fleuve Saint-Laurent entre Québec et Montréal. Dans cette région, les inondations hivernales annuelles ont rendu le développement commercial difficile.

Les barrières de glace, ou barrages, qui se sont formés dans les points étroits du fleuve ont causé des inondations. Pour réduire cette inondation, nous avons conçu des navires pour briser la glace à des endroits stratégiques dans le fleuve et maintenir la glace en mouvement dans les chenaux les plus profonds. En 1904, nous avons commandé les brise-glaces Champlain et Montcalm d’Écosse. Ils se sont acquittés efficacement de ce rôle pendant de nombreuses années.

Un autre avantage des activités de lutte contre les inondations a été la capacité du fleuve à pouvoir rester ouvert à la navigation hivernale. Mis à part quelques jours exceptionnels lorsque les conditions météorologiques sont anormalement extrêmes, le fleuve reste ouvert toute l’année jusqu’à Montréal depuis la fin des années 1950.

Cette prolongation de la saison de navigation jusqu’à Montréal a accru la demande de services de déglaçage dans tout le golfe du Saint-Laurent et ses ports. Le déglaçage est devenu plus important à l’appui de la sécurité de la navigation. Il a aussi accru la capacité du Canada de commercer avec d’autres nations maritimes pendant la saison hivernale.

Région de l’Arctique

Dans les années 1920, nous avons établi des patrouilles régulières dans l’Arctique pendant la courte saison de navigation estivale en raison de :

  • l’exploration de l’Arctique, qui a atteint son apogée à la fin des années 1890
  • l’achat du navire CGS Arctic au gouvernement allemand en 1904

Nous avons mis en place des patrouilles pour répondre à un certain nombre de besoins, comme :

  • réapprovisionner les avant-postes isolés
  • fournir des services à des peuples autochtones
  • appuyer les revendications du Canada en matière de souveraineté sur l’archipel Arctique

Dans les années 1930, le port de Churchill a ouvert ses portes pour l’exportation du grain par la baie d’Hudson. Nous leur offrons des services de déglaçage au début et à la fin de chaque saison.

Au début des années 1950, nous avons construit le premier brise-glace moderne pour améliorer l’accès au Nord et approvisionner les sites de défense et les collectivités du Nord. Cela s’explique en partie par les tensions de la « guerre froide » de l’époque.

En 1957, nous avons pris en charge le réapprovisionnement annuel des sites du réseau d’alerte avancée répartis dans l’Arctique. Cela a ajouté une autre dimension au besoin croissant de services de déglaçage.

Plus récemment, l’extraction de matières premières, comme les minerais, le pétrole brut et le gaz naturel, a entraîné une augmentation de l’activité commerciale dans les eaux arctiques canadiennes. Cette situation a créé une demande accrue en brise-glaces capables de mener des opérations dans le Nord.

Déglaçage moderne

Depuis la Confédération, la demande de brise-glaces n’a cessé d’augmenter partout au Canada. Par conséquent, nos services de déglaçage ont évolué et se sont développés pour répondre à cette demande.

Ce qui a commencé comme un déglaçage « entre les glaces » s’est progressivement étendu pour inclure la navigation pendant toute la saison des glaces et l’aide à la souveraineté dans l’Arctique.

Aujourd’hui, les services de déglaçage ont changé et sont plus qu’une activité axée principalement sur la sécurité et les communications. Ils comprennent maintenant des activités qui soutiennent directement l’économie du Canada en prolongeant la saison de navigation pour la continuité du commerce maritime.

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